Une Maison bioclimatique est une maison qui utilise la vie et le climat comme une composante active des limitations de ses besoins en énergie et d’émission de gaz à effet de serre.
Une Maison basse énergie est une maison dont la consommation d’énergie pour le chauffage ne dépasse pas 50 kWh/m2 à 60 kw/m2/an, avec un coéficient K = 30.
Une Maison passive est une maison qui joue avant tout sur une isolation extrême (K=15), un taux de renouvellement d’air minimum (n50=0,6), pour garantir production minimale d’énergie pour la chauffer (moins de 15 kw/m2 ans).
Une Maison positive est une maison dont le bilan énergétique est positif, c’est-à-dire qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme.
Une Maison saine est une maison qui peut être bioclimatique, basse énergie, passive, ou positive, mais qui, avant tout, est construite avec des matériaux sains qui garantissent le bien être intérieur et la santé de ses occupants.
De manière plus pratique et pour faire correspondre ce concept à la réalité, les « maison saines » de « Architecture & Bois » respectent les éléments suivants en matière de préservation de l’environnement, haute efficacité énergétique, santé de l’habitant, utilisation de matériaux, et de la mise en œuvre :
1. Préservation de l’environnement
- Une insertion et implantation du bâtiment dans son environnement territorial en respectant une architecture écologique.
- L’utilisation de matériaux non polluants et recyclables.
- L’utilisation optimale des énergies renouvelables, limitations de la consommation d’énergies et des rejets polluants dans la fabrication, l’utilisation et dans le recyclage des matériaux.
- La réutilisation des eaux de pluie.
- Une limitation de tout impact négatif sur le voisinage.
- L’utilisation de matériaux pauvres en « énergie grise ».
2. Haute efficacité énergétique de l’habitat
- Un concept architectural visant une orientation du bâtiment favorable par rapport au soleil et au vent, une forme compacte du bâtiment et un zonage des températures intérieures.
- Une valorisation optimale des apports passifs de chaleurs extérieures et intérieures via un captage et un stockage des chaleurs solaires et des chaleurs intérieures.
- Une isolation renforcée de l’enveloppe et minimisation des ponts thermiques.
- Une respiration du bâtiment et un contrôle de la ventilation avec récupération de la chaleur.
- Un choix d’un équipement énergétique et de ventilation à basse consommation et à haut rendement.
- Un recours à l’énergie renouvelable pour la chaleur et l’électricité.
3. Préservation de la santé de l’habitant
- Un emplacement du bâtiment et un aménagement intérieur de façon à éviter les effets néfastes des champs électromagnétiques, des cours d’eaux et failles du sous sol.
- Une optimisation des flux d’énergies intérieurs.
- Une optimisation du confort intérieur au point de vue thermique et acoustique.
- Un apport maximal de lumière naturelle dans toutes les pièces.
- L’utilisation de matériaux naturels et non polluants.
- Un respect absolu des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé quant au seuil maximum de la teneur en produits nocifs (formaldéhydes, COV, amiante, laine de verre, etc., …) des matériaux de construction.
- Un aménagement de l’espace et de la ventilation de façon à éviter la diffusion des pollutions.
- Une isolation, perspiration et ventilation adéquate afin d’éviter l’apparition de moisissures.
- Une installation électrique diminuant l’effet néfaste des champs électromagnétiques intérieurs ( surtout dans les maisons à ossature bois)
4. Mise en œuvre optimale
- Un choix judicieux des intervenants tels que fabricants, entrepreneurs, artisans, etc, ayant une bonne maîtrise technique des matériaux ede leur mise en œuvre et répondant aux principaux critères de sélection établis.
- Une organisation parfaite du chantier et bonne gestion des déchets de chantier.
- Un respect des délais de construction.
- Un respect du budget fixé de commun accord avec le maître d’ouvrage.
